LES TROUS NOIRS
Les trous noirs sont des corps si denses qu’ils attirent toute matière et tout rayon lumineux qui passent à leur portée. Ces proies sont dirigées vers leurs centres. Etant donné qu’ils absorbent toute la lumière, on ne peut pas les voir directement.
Les physiciens affirment que l’on peut trouver des trous noirs au centre des galaxies et qu’il s’en forme à la mort de certaines très grosses étoiles, quand elles s’effondrent sur elle-même, ( comme les étoiles à neutrons). Il a fallu attendre 1915, ainsi que la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein, pour que l’on puisse prendre au sérieux l’hypothèse de l’existence des trous noirs.
Cette théorie s’attaque au principe de la gravitation.
Évolution des théories sur la gravitation :
Depuis Newton, on pensait que la gravitation était une force agissant instantanément et à distance sur des objets possédant une masse, les faisant se rapprocher les uns des autres.
Quant à Einstein, il pense que les corps massif déforment l’espace-temps qui pourrait s’apparenter à un tissu. Pour lui les objets s’attirent parce que le tissu, déformé, les rapproche les uns des autres. La gravitation est juste un effet de la déformation de l’espace-temps
En 1916, l’Allemand Schwarzschild vérifie que la théorie d’Einstein fonctionne pour décrire le mouvement des planètes autour du Soleil.
http://www.lesclesdelunivers.fr/images/template-content/espace-temps_comparaison_gravit%C3%A9-2.jpg
Selon Einstein, l’espace-temps peut être vu comme un tissu élastique qui se déforme en présence d’une masse importante. Une étoile comme le soleil le creuse, mais moins qu’une naine blanche, astres plus massif et, surtout, bien plus dense. Les rayons lumineux sont déviés par la courbe que prends l’espace- temps, ainsi plus la masse de l’astre est importante plus l’espace -temps est déformé, plus les rayons lumineux sont déviés.
Lorsqu’une grosse étoile en fin de vie se ratatine sur elle-même, sa densité est telle qu’elle forme un trou noir. Le puit creusé dans l’espace-temps est alors si profond que la lumière elle-même, lorsqu’elle franchit la frontière nommée « horizon des évènements », ne parvient plus à en ressortir.
